• Eddie Puyjalon - Gironde

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Avec la loi MAPTAM les Régions sont chef de file en faveur de la protection de la biodiversité, du climat, de l’air et de l’énergie. La Région a donc toute légitimité à agir.

Aussi, vous mettez en exergue la préservation des paysages supports de biodiversité. 

Je cite : les paysages que nous percevons, que nous vivons constituent l’identité d’un territoire et participent à son attractivité. Enjeu d’aménagement, de cadre de vie, les « paysages » sont également supports de la biodiversité. Malmenés par la pression de l’urbanisation, le mitage urbain, les monocultures forestières ou encore l’intensification de certaines pratiques agricoles, l’attention aux paysages préexistants et réaménagés constitue une responsabilité forte des collectivités et justifie l’implication de la Région. 

Effectivement Monsieur le Président, il y a urgence à protéger nos paysages et je vous invite Monsieur le Président à être particulièrement vigilant sur la réalisation du futur STRADETT car on ne peut que s’inquiéter de la profusion de projet éolien notamment dans les plus fous comme celui le long de l’estuaire de la Gironde entre Royan et Blaye. Des centaines d’éoliennes alors que chaque document environnemental émanant de la Région et de vos services rappel qu’il est à ce jour l’estuaire le plus vaste et le plus sauvage d’Europe. 

Je rajoute, Chers collègues, qu’il est à ce jour le plus important couloir migratoire d’Europe, et je ne parle pas des centaines d’oiseaux, ni même des milliers d’oiseaux mais bien des millions d’oiseaux migrateurs et qu’il y a là un véritable non-sens environnemental ! Vous savez bien Monsieur le Président que ces paysages sauvages n’ont pas vocation à subir une artificialisation par des ventilateurs de 220 mètres de hauteur.

Enfin, là aussi vous vous engagez à placer la biodiversité au cœur des politiques régionales et c’est très bien !

Mais une fois de plus vous mentionnez la réduction des pesticides, comme atout pour la biodiversité et vous oubliez celui des autres perturbateurs endocriniens. Heureusement, mon intervention et la concertation en commission avec Nicolas Thierry auront permis de combler cet oubli fâcheux!

Vous citez l’action en faveur de la biodiversité au cœur de la politique de l’eau, des zones humides et des milieux aquatiques alors si vous êtes cohérent vous devrez engager une véritable politique sur les conséquences des stations d’épuration pour les milieux aquatiques. 

De même, Monsieur le Président, si j’en crois votre texte, je ne savais pas que vous étiez pour des mariages forcés et délocalisé… puisque vous conditionnez le maintien de l’Ours brun dans les Pyrénées à la réintroduction de femelles probablement slovènes.

Il manque plus que les loups et nos amis bergers du Pays Basque seront enchantés par cette nouvelle politique en faveur des grands prédateurs !