• Eddie Puyjalon - Gironde

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Monsieur le Président, Chers Collègues, 

La synthèse est plutôt bien faite et le règlement d’intervention est cohérent dans sa globalité pour autant, je souhaite mettre l’accent sur deux points du règlement d’intervention.

Premièrement vous citez l’estuaire de la Gironde, le plus vaste estuaire européen, il est l’une des dernières zones-refuges pour certaines espèces migratrices en voie de raréfaction. Les impacts peuvent être de diverses natures : pollutions issues des bassins versants (exemple : intrants, pesticides, sédiments, …), pollution issue des activités côtières et pleine mer (résidus de combustion des moteurs de bateaux et de leur entretien : HAP, peintures antisalissure).

Monsieur le Président, vous services citent la pollution par les pesticides et on peut y voir en filagramme le monde agricole ou celle des bateaux avec probablement les plaisanciers, mais vos services oublient encore et toujours les perturbateurs endocriniens provenant des stations d’épuration et ceux qui en ont la gestion …

Heureusement le travail de concertation en commission avec Nicolas Thierry aura permis de combler ce manquement ! 

De même, le document aborde les travaux d’intervention pour la protection du trait de côte, je voulais vous sensibiliser à la situation d’urgence de celui de l’estuaire sur sa partie blayaise notamment avec les digues de protection en aval et en amont de la centrale nucléaire. Tant pour le risque d’inondation avec un enjeu de sécurité public que environnemental avec la zone agricole et Natura 2000 que humain avec les résidents du bord de l’estuaire entre le central et la ville de Blaye. 

Je vous remercie.