• Gironde - Eddie Puyjalon

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Monsieur le Président,  chers Collègues,

Je vais seulement m'attacher à la partie environnementale de ce rapport et ma collègue Alexandra Siarri fera la partie sociale et énergie.

Dans le cadre de la préservation de la diversité du patrimoine écologique et de la maîtrise de l'exploitation des ressources naturelles. Ecobiose lance un appel à projet, Éducation Nature Environnement pour un Développement soutenable, et met en œuvre un plan d'action de protection des pollinisateurs et soutient la recherche pour une meilleur préservation de l'environnement.

Très bien !

Mais ma question, posée en commission transversale à Vincent Bretagnolle sur les pollutions par les perturbateurs endocriniens issus des stations d'épuration, n'a semble- t-il pas trouvé un écho particulier chez lui. Or, il semble que le rôle d'Ecobiose, visant à éclairer les politiques publiques, pourrait parfaitement intervenir en la matière pour alerter sur la pollution induite par ces rejets.

La Région s'engage à soutenir la recherche pour une meilleure préservation de l'environnement, au travers de projets, tels que le projet multistress destiné à mesurer les effets combinés des contaminants (pesticides, organophosphorés, néocotinoides, mercure, composés perfuorés) et de l'état des habitats sur la biodiversité de milieux (vignoble, plaine céréalière, bocage, et littoral) et d'espèces (flore, insectes, amphibiens, reptiles, oiseaux). Là encore, je ne vois pas les autres perturbateurs endocriniens que représentent les résidus médicamenteux et autres molécules de synthèse déversées par les stations d'épuration et je ne vois pas les zones humides  mentionnées, or elles sont de véritables réservoirs de biodiversité et des zones essentielles aux insectes pollinisateurs.

Concernant le fonctionnement de la Région, vous citez dans ce rapport, l'action visant à n'utiliser que des produits secs pour nettoyer le parc de véhicules de la Région en vous inscrivant dans une politique d'achat dans une logique d'éco-responsabilité, pour protéger l'environnement.

Très bien !

Mais, la Région ne devrait-elle pas prendre exemple sur la politique d’achat du Conseil départemental pour protéger ses agents en matière de produits d'entretien utilisés et de perturbateurs endocriniens avec 100 % de produits naturels pour un coût 40 % moins cher...

Votre programme sur Madagascar en matière de gestion de l'eau en région Itasy, c'est très bien, mais je ne peux, Monsieur le Président, que penser à ceux qui sont totalement dépourvus d'eau notamment dans la partie sud de l'ile proche de Tuléar. La recherche de l'eau quotidienne est un véritable calvaire pour les populations locales : quand de jeunes enfants vous demandent de l'eau avant des bonbons ou de l'argent, on peut raisonnablement penser qu'il y a là un caractère d'urgence...

Je ne sais pas quelle politique on peut initier là-bas mais il y a une urgence dans cette partie de Madagascar.

Enfin je terminerai par une note d'humour Monsieur le Président !

Dans la création de l'observatoire pyrénéen du changement climatique et ses 4 projets CLIMPY, REPLIM, CANOPEE et FLORAPYR, qui visent notamment à étudier l'impact du réchauffement climatique sur la forêt des Pyrénées, l'impact du changement climatique sur la flore du massif pyrénéen, il vous manque le projet Ourspyr visant à évaluer l'impact du réchauffement climatique sur les ours slovènes et peut-être proposer un passage chez les éleveurs pour une tonte estivale afin de leur donner une dose de bien-être estival !