• Corrèze - Christophe Patier

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Monsieur le Président, Chers collègues,

Cette convention territoriale d’exercice concerté de la compétence Enseignement supérieur et recherche constitue une nouvelle étape, après l’adoption du schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche, de l’appropriation du rôle de chef de file de la région pour cette compétence ESR.

L’abaissement de 30 à 20 % de la participation minimale du maître d’ouvrage public dans les opérations et la possibilité pour les départements de les subventionner, constituent bien entendu des souplesses bienvenues pour l’enseignement supérieur en Nouvelle-Aquitaine.

Toutefois, il convient de souligner que cette CTEC n’aura pas nécessairement les mêmes effets pour l’équilibre et l’aménagement du territoire régional, selon que les projets seront localisés dans les sièges des universités, qui concentrent les plus grands nombres d’étudiants, ou dans les autres villes qui accueillent des antennes universitaires et des formations d’enseignement supérieur.

Pour les uns, les capacités d’intervention financière mobilisables peuvent être importantes en valeur absolue. L’effort des collectivités moins favorisées sera souvent plus difficile à financer alors que l’offre d’enseignement supérieur conditionne largement l’avenir économique et l’emploi dans les territoires qu’elles irriguent.

C’est pourquoi, au-delà de cette CTEC, les arbitrages de l’administration régionale seront déterminants pour les investissements dans les petites villes, sans doute plus encore que dans les grands pôles universitaires. Je forme en conséquence, avec le groupe LR/CPNT, le vœu que l’équilibre territorial soit pris en compte dans ces arbitrages, tant en terme d’intensité de l’intervention que de choix dans les implantations, avec la concertation et la transparence qu’il mérite.

Cette préoccupation étant affirmée, le groupe LR/CPNT votera donc cette délibération.